Les raisons de mon engagement aux élections cantonales

Publié le par Serge Berthomieu

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Serge, vous êtes candidat aux élections cantonales de Mars prochain sur le canton Arles Ouest. Quelles sont les raisons de votre engagement ?

La situation actuelle marquée par la dévitalisation, la dégradation et l’appauvrissement de notre ville et de notre canton est trop grave pour rester les bras croisés.  L’écart entre les promesses « pharaoniques » du Maire, conseiller général sortant, et les difficultés quotidiennes de nos concitoyens s’est trop creusé. Je souhaite donc m’engager sur le terrain, au contact des Arlésiens, pour qu’ils reprennent espoir et confiance.

 

Vous avez obtenu le soutien de tous les grands partis de droite républicaine, ainsi que Génération Ecologie. Pourquoi ces grands partis vous ont-ils investi ?

 Je suis un citoyen engagé, libre, issu de la société civile. Le soutien de l’ensemble de ces formations est le signe que nous avons une vision partagée pour l’avenir de notre canton. Il est aussi la reconnaissance du travail effectué par l’ensemble de l’opposition Arlésienne en dépit de l’attitude de mépris du Maire-Conseiller général et de sa majorité.

 

Vous êtes soutenu par des élus de premier plan : Jean-Louis Borloo et Serge Lepeltier, tous deux anciens ministres d’Etat en charge de l’Environnement, Sophie Joissains notre Sénatrice. C’est donc une garantie de soutien et d’accompagnement des dossiers de notre canton par les plus hautes instances nationales ?

Depuis mon investissement dans la vie publique, mes activités m’ont permis de côtoyer des élus, des ministres, notamment dans le cadre de mes fonctions au sein du Parti Radical. Ces personnalités me soutiennent parce qu’elles connaissent mon implication locale. Elles viennent également me soutenir lors de la campagne au nom des liens d’amitiés que nous avons noués au fil des années.

 

L’actualité politico-judiciaire dans notre département, les mises en examen, les soupçons, les incarcérations, tout cela est gênant à l’approche d’un scrutin cantonal. Quelle est votre position ?

Je refuse de rentrer dans ces querelles de personnes et dans ce déballage de scandales.

Voilà ce qu’il arrive dans un système à bout de souffle, géré par les mêmes personnes depuis plusieurs décennies, où le cumul des mandats est devenu la règle. Nous avons un réel besoin de renouvellement du personnel politique, plus ouvert aux citoyens engagés et plus transparent.  Une élection cantonale permet de renouveler le personnel politique sur la base de dossiers à préoccupations strictement locales. L’establishment présent depuis des décennies fait preuve, on le constate, d’un immobilisme à l’égard de nos concitoyens.

Je suis républicain, un homme de terrain, humaniste, respectueux de la présomption d’innocence et de nos institutions judiciaires. Les magistrats doivent faire leur travail dans les meilleures conditions possibles et avec les moyens nécessaires, les électeurs en tireront les conséquences le moment venu.

Ma candidature se veut être le choix de l’honnêteté.

 

Les compétences du conseil général sont principalement l’action sociale, les transports, la voirie, la culture et l’éduction. Quels sont les dossiers sur lesquels vous travaillerez en priorité si vous êtes élu ? 

 Nous sommes le deuxième département le plus riche de France. Notre canton doit mieux en tirer profit. Nous devons travailler en profondeur sur les Solidarités. Les solidarités aux personnes âgées - car il ne suffit pas de leur offrir un colis à la fin de l’année pour faire face aux défis de la dépendance -, les solidarités aux personnes en difficulté notamment par le soutien aux associations qui créent du lien social.

Nous devons trouver les moyens d’encourager l’activité économique pour donner du travail et de l’espoir au x jeunes et mettre fin à leur exode.

Nous travaillerons sur les conditions de la sécurité (vidéo surveillance, police municipale) financées par l’Etat via le Conseil général. Sans les moyens adaptés, nous ne pourrons pas répondre à l’augmentation des violences faites aux personnes et au report d’une frange de la délinquance sur Arles.

Enfin, ma proximité avec les agriculteurs et le monde de la ruralité sera l’occasion de mieux défendre les intérêts du développement agricole de notre canton.

  

Le canton est composé de villages tels que Mas-Thibert, Salin-de-Giraud, le Sambuc. Quelle importance accordez-vous au développement de ces villages ?

 Le sous-équipement de nos villages nous préoccupe beaucoup. Ils ne bénéficient d’aucun équipement sportif, d’aucune salle des fêtes, d’aucune zone artisanale,  ni de camping.

Si l’on compare la situation de ces villages au développement qu’a connu celui de Saint-Martin-de-Crau, la comparaison fait frémir. Ces villages ont été abandonnés, délaissés et dénigrés par le conseiller général sortant, M. Schiavetti : trois mandats pour rien !

 

Une permanence au 16, Place de la République, en face de l’Hôtel de Ville, c’est un hasard ?

 C’est un lieu privilégié pour observer l’action politique cantonale puisque notre conseiller général est aussi l’actuel Maire, et cumule bien d’autres mandats.

Je souhaite mettre cette permanence à la disposition de toutes les oppositions. J’y recevrai les responsables d’entreprise, les associations, et l’ensemble des Arlésiens. Au cœur de nos différences, nous apporterons des solutions innovantes pour rendre possible l’alternance.

     

Un dernier mot ?

Dans ce canton nous avons des atouts qui devraient rendre les gens heureux. Mais le mal-vivre s’enracine. Nous devons renverser cet état de fait. Il ne suffit plus de constater les mécontentements, il faut désormais l’exprimer massivement dans les urnes le 20 mars prochain en votant Serge Berthomieu.

Publié dans ARLES

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